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Chew Lips : Unicorn

mercredi 1 septembre 2010 09:38:00

Unicorn - Chew Lips
Outre-manche, la pop du trio londonien menée par la chanteuse Tigs fait sensation. Espérons qu'ils reçoivent le même accueil en France. Car à l'écoute de "Unicorn", le premier album de Chew Lips, le trio se révèle digne de succéder aux La Roux, The XX et consort.

Chew Lips s'est formé en 2008 par l'heureux hasard des rencontres entre Will, James et Tigs. Et tout s'est très vite enchaîné. Le premier single ("Solo") sort en janvier 2009,  le second ("Salt Air") suivra sept mois plus tard sur le label branché Kitsuné. Et deux autres singles plus tard, l'album "Unicorn" voit le jour.

 Sous la direction de David Kasten à qui l'on doit l'excellent "Two Suns" de Bat For Lashes, le trio repart de zéro.  Pour preuve, la plupart des singles ne figurent pas sur cet opus. L'influence des sonorités des années 80 est plus marquée et plus assumée sur "Unicorn" que sur "Solo" et "Salt Air".

"Unicorn", c'est un peu plusieurs voyages qui s'entremêlent. C'est un peu comme la brise d'un été qui vous caresse. Et à travers les onze titres que propose l'album, Chew Lips vogue entre pop douce et  légèrement mélancolique et des balades où la voix de Tigs prend toute son ampleur.  De "Eight" à "Play Together" en passant par "Slick", Chew Lips livre plusieurs palettes d'émotions et de songes grâce à des mélodies soignées et travaillées.

L'humeur se charge d'une douceur nostalgique à l'écoute de "Too much talking". L'ambiance change trois minutes et cinquante-et-une seconde plus tard avec "Toro". Des rythmes plus disco se font entendre. "Two years" suit et appellent les corps à se détendre.

L'humeur, l'ambiance, et le paysage devant vos yeux se change encore une fois. Après une douce accalmie le périple repart vers de nouveaux souvenirs car "Seven" retentit. Le battement du cœur s'accélère, le pied se mouve en rythme et les doigts palpitent pour ensuite ralentir quand sonne "Two Hands". Deux mains vous entourent alors pour vous balancer dans un autre songe de votre imaginaire. "Gold Key" quant à lui poursuit le doux rêve sur lequel vous nagez depuis le premier titre de cet opus.

Et le disque se clôture par le magnifique "Piano Song". Comme son nom l'indique un titre où seul le piano et la voix de Tigs résonnent, pour mettre fin à un délectable voyage de 38 minutes.





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