Archive for juillet 2009
C'est tout beau, c'est tout chaud
« On ne naît pas femme, on le devient »
Il y a du monde, beaucoup de monde, et il fait chaud, très chaud. La nuit va être très longue...A la fin de toute cette démonstration de sensualité et de féminité, les concerts s'enchaînent accompagnés par les filles dispersées un peu partout dans la salle. Brad Scott, Kemar et Shanka de No One Is Innocent, et Rikkha nous ont donné une bonne dose d'énergie et de rock'n'roll à l'état pur. Le show continue, encore et encore. Elles ne s'arrêtent plus. Ces filles captivent, enivrent certains et certaines. Une fille, Flora la douce, danse avec le feu (voir photo). Plus loin, deux autres filles de joie se déhanchent l'une contre l'autre. Certaines de ces femmes se dénudent avec une facilité déconcertante. Attention, ce n'est pas du strip-tease, c'est de l'effeuillage. Pourquoi ? Parce que le strip-tease induit une notion de vulgaire que l'effeuillage n'a pas.
Ce cabaret est un magnifique spectacle de grâce, de beauté, de volupté et de sensualité (mais ça, je l'ai déjà dit). Tout s'est déroulé à merveille. Cependant, l'ambiance au départ joyeuse, et conviviale, s'est peu à peu transformée en quelque chose de malsain et de choquant. Pas de la part de ces filles. Bien sûr que non. Mais à cause de l'attitude de certains hommes imbibés d'alcool jusqu'à la moelle, qui regardaient ces femmes comme si c'étaient des putes (ça, c'est mon avis bien entendu, il se pourrait que d'autres ne l'aient pas ressenti de la même manière). Ajoutez à cela, l'horrible et dégoutante vision des testicules de Brad Scott, sortant de son string noir. C'en avait fini de m'achever. Ce n'est certainement pas l'image qu'il faut retenir du cabaret des filles de joie. On peut, peut-être dire qu'elles sont victimes de leur succès, amenant malheureusement avec elles, ceux qui n'ont pas compris leur démarche. A moins que ça ne soit moi...
Mais cela dit, je terminerai par un grand bravo et un immense merci à toutes ces filles qui ont l'audace de montrer à quel point toutes les femmes peuvent être belles. Et je crois d'ailleurs que ce cabaret, et ces demoiselles, sont l'exemple même d'une phrase de Simone de Beauvoir :
« On ne naît pas femme, on le devient ».
Et dans le même genre, du 22 au 25 octobre 2009, il y a le Paris Burlesque festival, organisé par le collectif surprise party. Le new burlesque dans toute sa splendeur, cinéma, expo, spectacle etc. Du rêve, du glamour, et de l'humour réunissant la scène burlesque parsienne et internationale. Et tout ça, bien évidemment, c'est à la Bellevilloise.
« L'union fait la force »
Et quel plaisir, que de déguster un sandwich made in Glazart, (quand la nana de la barraque à frite m'a dit « Salade, tomates, oignons ? », je n'ai pu m'empêcher de sourire ) avec de la bière et les riffs percutants de TriggerFinger. Même si cette soirée était chaleureuse et sympathique, quand on pense à la Belgique, on associe généralement ce pays aux divers conflits politiques et culturels de cette nation. Mais comme le dit si bien la devise belge : « L'union fait la force ». Et ce soir-là, on en a eu la preuve. Wallons, flamands, bruxellois, qu'importe. Ils étaient tous venus pour montrer au monde entier que la Belgique était vivante, unie, et prête à faire la fête.
La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890. Cette journée commémore le serment prêté, le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges, de rester fidèle à la Constitution. Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Source Wikipedia.
Pauline
Pauline, horriblement touchant, terriblement juste et indubitablement sincère.
Un lieu, un plan, deux actrices. Rien de plus simple en définitive. Et en huit minutes seulement, on arrive à s'attacher au personnage, on comprend ses doutes, on s'étonne, on imagine, on compatit...On se prend pour un confident alors qu'au final on est là en tant que "voyeur"...Chacun peut s'y retrouver dans les diverses étapes du récit.
Et ça en une poignée de minutes. Chapeau.
Les autres courts-métrages étaient vraiment bien fait. Je vous invite, à voir les autres ici.
Solidays : « Renaître à la vie » (Jour 3)
Le sol est recouvert d'une fine moquette grise. Un miroir est accroché à l'un des mur tandis qu'un ventilateur distille de la fraîcheur au compte goutte. On se présente. « Bonjour, Laura, Caroline de Radio Néo ». Radio Néo, bien sûr qu'elle connaît. Elle est posée, souriante, et naturelle. L'entretien se termine. J'aperçois avant de partir, une télévision et un bar, non loin des loges des artistes. Impressionnant. Pas le temps de souffler, Piers Faccini, nous attend à l'espace presse pour la dernière interview de la journée et du festival...Il y a de place nulle part, alors il nous propose de faire l'interview, là, dans un coin, dans l'herbe. C'est une première, faire une interview assise dans l'herbe. Il est étrangement calme et posé. Articulant, chaque mot, chaque syllabe, comme si la chaleur lui était insupportable. Ce mec c'est le calme personnifié. Dix minutes plus tard, notre travail est terminé. Plus d'interviews. Le soleil se couche lentement. Nous sortons de l'espace presse. L'histoire touche à sa fin.
Mademoise-L
Solidays : Le plaisir solidaire (Jour 2)
Mademoise-L
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♦ 09/12 - The Gossip @ Bercy
♦ 15/03 - The Black Keys @ Olympia
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