Archive for juillet 2009

C'est tout beau, c'est tout chaud

lundi 27 juillet 2009 20:30:00


TriggerFinger @ Glazart - 20/07/09

Mademoise-L

« On ne naît pas femme, on le devient »

samedi 25 juillet 2009 14:55:00

C'est avec beaucoup de glamour, de féminité, d'énergie, de sensualité, de provocation et d'audace que s'est terminée la dernière nuit fatale de Juliette Dragon de la saison, en compagnie du cabaret des filles de joie. C'était le vendredi 24 juillet à la Bellevilloise. Tout Paris s'était donné rendez-vous (bon j'exagère un peu) pour assister à ce show déroutant et délirant de ces filles toutes droit venues d'une autre époque. Dans la salle obsure et peu éclairée du club de la Bellevilloise, les gens discutent, dansent sur des musiques d'antan. Le Dj donne le ton. On nous transporte dans un voyage dans le temps, à l'époque de ces fameux cabarets burlesques du XIXe siècle ou des années 50. Et il est un peu plus de 23h quand le spectacle commence. Juliette Dragon monte sur la scène. Cette grande femme d'1m84 perchée sur des talons de 10 cm domine tout le monde, tant par sa taille, que par sa beauté et son charisme. Après quelques minutes de meublage, elle fait place à Sylvanie de Lutèce qui sur les paroles d'une chanson typique de cabaret entame une danse... « Ladies and gentlemen...». Et la soirée commença enfin, alternant entre French cancan, danse indienne, effeuillage et les numéros des élèves de l'ecole des filles de joie vêtues de plumes, faux-cils, bas résilles, corsets, porte-jarretelles, jarretières, fouets, nippies...Même si certaines de ces filles ne sont pas tout à fait à l'aise, on comprend vite qu'être femme et s'assumer en tant que tel, malgré les modèles imposés de notre société, n'est pas facile.

Il y a du monde, beaucoup de monde, et il fait chaud, très chaud. La nuit va être très longue...A la fin de toute cette démonstration de sensualité et de féminité, les concerts s'enchaînent accompagnés par les filles dispersées un peu partout dans la salle. Brad Scott, Kemar et Shanka de No One Is Innocent, et Rikkha nous ont donné une bonne dose d'énergie et de rock'n'roll à l'état pur. Le show continue, encore et encore. Elles ne s'arrêtent plus. Ces filles captivent, enivrent certains et certaines. Une fille, Flora la douce, danse avec le feu (voir photo). Plus loin, deux autres filles de joie se déhanchent l'une contre l'autre. Certaines de ces femmes se dénudent avec une facilité déconcertante. Attention, ce n'est pas du strip-tease, c'est de l'effeuillage. Pourquoi ? Parce que le strip-tease induit une notion de vulgaire que l'effeuillage n'a pas.

Ce cabaret est un magnifique spectacle de grâce, de beauté, de volupté et de sensualité (mais ça, je l'ai déjà dit). Tout s'est déroulé à merveille. Cependant, l'ambiance au départ joyeuse, et conviviale, s'est peu à peu transformée en quelque chose de malsain et de choquant. Pas de la part de ces filles. Bien sûr que non. Mais à cause de l'attitude de certains hommes imbibés d'alcool jusqu'à la moelle, qui regardaient ces femmes comme si c'étaient des putes (ça, c'est mon avis bien entendu, il se pourrait que d'autres ne l'aient pas ressenti de la même manière). Ajoutez à cela, l'horrible et dégoutante vision des testicules de Brad Scott, sortant de son string noir. C'en avait fini de m'achever. Ce n'est certainement pas l'image qu'il faut retenir du cabaret des filles de joie. On peut, peut-être dire qu'elles sont victimes de leur succès, amenant malheureusement avec elles, ceux qui n'ont pas compris leur démarche. A moins que ça ne soit moi...
Mais cela dit, je terminerai par un grand bravo et un immense merci à toutes ces filles qui ont l'audace de montrer à quel point toutes les femmes peuvent être belles. Et je crois d'ailleurs que ce cabaret, et ces demoiselles, sont l'exemple même d'une phrase de Simone de Beauvoir :

« On ne naît pas femme, on le devient ».



[ Crédits Photos : Gilles Rammant ]


Et dans le même genre, du 22 au 25 octobre 2009, il y a le Paris Burlesque festival, organisé par le collectif surprise party. Le new burlesque dans toute sa splendeur, cinéma, expo, spectacle etc. Du rêve, du glamour, et de l'humour réunissant la scène burlesque parsienne et internationale. Et tout ça, bien évidemment, c'est à la Bellevilloise.


Mademoise-L

« L'union fait la force »

jeudi 23 juillet 2009 12:11:00

Cette fois-ci pas de claque dans la gueule (cf ici). Et dans un sens, Dieu merci. Je tiens à mes joues. Le 20 juillet dernier Radio Néo s'était associé au BIP (Belgians In Paris, le webzine des belges à Paris) pour festoyer à l'occasion de la fête nationale belge (voir encadré). Au programme : de la bière (évidemment), des concerts (évidemment), de la bonne humeur (évidemment) et des cheesecake au spéculos (Et ouais !). Rien de très différent des concerts Néo habituels, me direz-vous...Et bien non ! Car cette fois-ci, c'était en extérieur (certains se souviennent peut-être de certains concerts à la Flèche d'or où l'odeur de transpiration et de corps collants étaient monnaie courante) sur la magnifique plage de Glazart. Ajoutez à cela, la convivialité ambiante, l'émouvante prestation de Balimurphy (wallons) et l'énergie de TriggerFinger (flamands). Tous les ingrédients étaient réunis pour que la soirée soit réussie, et elle le fût.

Surprenant contexte, que le fait de marcher sur du sable, et de jouer à la pétanque en bricolant un cochonnet avec un paquet de cigarette et un biscuit, tout en écoutant les mélodies festives de Balimurphy. J'aime et j'adhère.

Et quel plaisir, que de déguster un sandwich made in Glazart, (quand la nana de la barraque à frite m'a dit « Salade, tomates, oignons ? », je n'ai pu m'empêcher de sourire ) avec de la bière et les riffs percutants de TriggerFinger. Même si cette soirée était chaleureuse et sympathique, quand on pense à la Belgique, on associe généralement ce pays aux divers conflits politiques et culturels de cette nation. Mais comme le dit si bien la devise belge : « L'union fait la force ». Et ce soir-là, on en a eu la preuve. Wallons, flamands, bruxellois, qu'importe. Ils étaient tous venus pour montrer au monde entier que la Belgique était vivante, unie, et prête à faire la fête.

J'aime et j'adhère. Vive les belges ! Vive la Belgique.


Peace, Love & Music

La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890. Cette journée commémore le serment prêté, le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges, de rester fidèle à la Constitution. Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Source Wikipedia.


Mademoise-L

La Fille Du Jour

samedi 18 juillet 2009 01:39:00

Emma Watson
- Harry Potter / Ballet Shoes (TV) -

Pauline

jeudi 9 juillet 2009 10:46:00

« Pauline » réalisée par Céline Sciamma (La Naissance des Pieuvres) est l'un des cinq court-métrages, lauréats du concours organisé par le ministère de la Santé, Canal + et L'INPES.

Pauline, horriblement touchant, terriblement juste et indubitablement sincère.
Un lieu, un plan, deux actrices. Rien de plus simple en définitive. Et en huit minutes seulement, on arrive à s'attacher au personnage, on comprend ses doutes, on s'étonne, on imagine, on compatit...On se prend pour un confident alors qu'au final on est là en tant que "voyeur"...Chacun peut s'y retrouver dans les diverses étapes du récit.
Et ça en une poignée de minutes. Chapeau.



Les autres courts-métrages étaient vraiment bien fait. Je vous invite, à voir les autres ici.


Mademoise-L

Go, Go, Go !

vendredi 3 juillet 2009 23:44:00



La Casa @ Solidays - 27/06/09


Mademoise-L

Solidays : « Renaître à la vie » (Jour 3)

23:29:00

On arrive bientôt au terme de cette 11e édition de Solidays. C'est le dernier jour, déjà. Il fait toujours aussi chaud, toujours aussi beau, toujours autant de monde et toujours contre le sida. Mais cette journée commence fort, très fort. Quatorze heures pétantes, nous avons rendez-vous avec le talent avec un grand T ! Peut-être que j'exagère, mais ceux qui l'ont vu en concert ne diront pas le contraire. Je parle de la grande et si jeune héritère de son père...Izia ! C'est avec une surprenante maturité qu'elle répond à nos questions. Quand on la compare à Beth Ditto, la chanteuse de The Gossip, elle répond : « On ne peut pas nous comparer. On n'a pas le même vécu. [...] Mais en tout cas, ça me fait plaisir qu'on me compare à elle, c'est quelqu'un que j'admire beaucoup ». A peine l'interview terminée, que des journalistes de femme actuelle lui saute dessus caméra à la main. Lorsqu'on quitte la pièce, c'est avec un grand sourire, une main levée et un éloquent « Salut ! » qu'elle nous dit au revoir.

Désormais, il nous reste deux heures à tuer avant la prochaine interview. Que faire ? Végéter comme des larves à l'ombre, nous a semblé une bonne idée à première vue, mais trois interviews restait à préparer. Vingt minutes plus tard après l'horaire prévu, les Naïves New Beaters sont près à écouter nos questions. « Pourquoi il y a des affiches de nous dans le métro en sims ? On marchait dans la rue tranquillement et ils nous ont sauté dessus. On avait rien demandé. » David, le chanteur, doté d'un chapeau bizarre, nous avoue ensuite qu' « On est vraiment très content que Néo ait été la première radio à diffuser nos morceaux ». Sourires Gênés et ravis. Nous les laissons partir. Enfin, c'est eux qui sont partis. Nous, on est resté là, sur nos chaises en attendant le prochain entretien. Dix sept heures et quinze minute, Charlotte, attaché de presse LC Les Filles du festival, nous indique que l'interview de La Grande Sophie se fera dans sa loge. Wahouuuuuuuuuu ! Hum, pardon. Charlotte nous y conduit. Et là c'est avec stupéfaction que nous découvrons le endroit réservé aux artistes. Des rangées d'arbres bordent les tables en bois où trône, au centre, une table de ping pong. Les loges sont disposées tout autour de ce petit coin de verdure à l'écart de tout. On nous fait comprendre que l'interview doit durer dix minutes, pas une de plus. Nous pénétrons toutes les deux dans la loge de La Grande Sophie.

Le sol est recouvert d'une fine moquette grise. Un miroir est accroché à l'un des mur tandis qu'un ventilateur distille de la fraîcheur au compte goutte. On se présente. « Bonjour, Laura, Caroline de Radio Néo ». Radio Néo, bien sûr qu'elle connaît. Elle est posée, souriante, et naturelle. L'entretien se termine. J'aperçois avant de partir, une télévision et un bar, non loin des loges des artistes. Impressionnant. Pas le temps de souffler, Piers Faccini, nous attend à l'espace presse pour la dernière interview de la journée et du festival...Il y a de place nulle part, alors il nous propose de faire l'interview, là, dans un coin, dans l'herbe. C'est une première, faire une interview assise dans l'herbe. Il est étrangement calme et posé. Articulant, chaque mot, chaque syllabe, comme si la chaleur lui était insupportable. Ce mec c'est le calme personnifié. Dix minutes plus tard, notre travail est terminé. Plus d'interviews. Le soleil se couche lentement. Nous sortons de l'espace presse. L'histoire touche à sa fin.

En guise d'au revoir je vous dirai ceci : Un doute ? Une confirmation ? Des questionnements ? Sida Info Service peut y répondre. Et gardez bien en tête que vous n'êtes pas seuls...
Radio Néo remercie l'organisation du festival, Solidarité Sida pour leur travail et leur persévérance, les artistes, bien entendu, et tout ceux qui participent à lutter contre le Sida.

Izia

Izia

Mademoise-L

Solidays : Le plaisir solidaire (Jour 2)

jeudi 2 juillet 2009 01:29:00

Samedi 27 juin, quatorze heures, ouverture du festival et le deuxième jour de Solidays commence. L'équipe de journaliste Néo est enfin au complet. Composée de Caroline et moi-même, il est 14h35 quand on arrive à l'espace presse. Ce qui n'aurait pas été dérangeant si nous n'avions pas une interview de Créature à 14h20. Mais ce n'est pas grave, elle est reportée aux alentours de 18h après leur concert sur la scène Bagatelle. Pas le temps de se poser, l'attachée de presse se rue vers nous pour nous dire que l'interview de La Casa peut se faire dès maintenant (voir l'article). Assis sur deux sièges en face de nous, il nous parle de capote fluo, de lapin, de leur prochaine date aux Francofolies de La Rochelle et Jeff nous avoue qu'il « a fait l'amour à des jedi ». L'interview se termine, puis nous attendons à l’extérieur, sous le soleil, les prochaines interviews. Assommées par l'astre du jour, nous décidons de rester dans l'espace réservé aux journalistes. Faut bien profiter de quelques privilèges, n'est-ce pas ?

Quelques chaises et quelques tables sont disposées autour de l'antre des journalistes clôturé par des barrières faites de paille. Sur le côté, il y a le bar, une table et quatre chaise en bois à l'ombre. Derrière le bar, un jeune homme à lunettes tire la gueule. Seize heures, malgré un discours bien rodé mais efficace, l'interview de La Phaze se déroule sans encombres. Et c'est Caroline, cette fois, qui a posé les questions. On enchaîne ensuite, avec des entretiens d'LPB Club et Yodelice. Ce dernier reste pourtant très calme quand une journaliste lui parle de son passé contestable...« Je ne regrette pas ce que j'ai fait jusqu'à présent » explique t-il. Vingt minutes s'écoule et le soleil commence à s'éteindre progressivement, puis nous retrouvons après, le groupe canadien Creature (prononcez Cwétyoure), épuisé par leur concert de tout à l'heure. Lorsque l'on s'installe à leur table, j'aperçois « I am a creature » sur les jambes de Cowbella (clavier, chant percussion). Et c'est à un moment de l'interview qu'elle nous montre ses bras sur lesquels est inscrit la set-list du concert.

La chaleur devient plus supportable quand nous les laissons entre les mains d'un autre journaliste. Et c'est le moment qu'a choisi Caroline pour me quitter. C'est donc seule que je ferais l'interview des blérots de R.A.V.E.L. Lors de l'entretien, ils ne reviendront pas sur leur 13 ans d'existence, ni sur leur expérience de la rue...Ils sont sereins et confiants et heureux de faire partie de l'aventure Solidays. Voilà c'est fini, pour aujourd'hui en tout cas. Il reste encore un jour où tout le monde à le sida en tête. Un jour, encore puis on en parle plus. Et ça c'est bien dommage...

Solidays 2009 en chiffres
80 concerts contre le sida.
3000 bénévoles.
1,5 millions d’euros récoltés pour des projets d’aide aux malades.
360 partenaires engagés aux côtés de Solidarité Sida.
152 000 personnes ont participé ce week-end au Festival de musique organisé par Solidarité Sida.



Mademoise-L