Archive for janvier 2010

dimanche 17 janvier 2010 15:16:00

Du mardi 19 au jeudi 21 janvier, je serai à Nantes, pour les Biennales Internationales du Spectacle (BIS) 2010. 

Je suis la voix du BIS. 


"Chers participants, le Quebec vous donne rendez-vous. A 18h, pour la rencontre MUSICACTION au club de l'Atlantique"



I'll be back, I swear.


Mademoise-L

Belgians In Paris

14:02:00


Près de trois cents personnes sont venus, bravant le froid, la neige et le verglas, à Glaz'art le 7 janvier dernier pour fêter la nouvelle année et la Belgique pour la première édition des COP de Radio Néo de 2010. La soirée était organisée avec l'aide du webzine Belgians In Paris (BIP) et de Wallonie Bruxelles Musiques. Au programme des festivités, il y a avait Matt Bioul (Akamusic), Puggy et Soldout, des belges, des français, de la chaleur (humaine dirons-nous) et de la bonne humeur.

Vers 19h, les portes du Glaz'art s'ouvrent. A l'extérieur du glaz'art, mon thermomètre intérieur affiche -3°C (estimation personnelle), à l'intérieur guère plus, mais la donne changera durant la soirée. Il fait froid, très froid. La neige est encore présente et les gens présents ne lâchent pas leur manteaux, gants ou bonnets.
Les enceintes de la salle distillent une musique douce et atmosphérique, c'est Jean-Phi du BIP qui en est à l'origine. Il est approximativement 20h, quand Matt Bioul prend place derrière son piano. « Daystripper » est le nom de son nouvel album, produit avec l'aide des internautes d'Akamusic, qu'il va défendre sur scène, ce soir. De la vapeur s'échappe de sa bouche, il fait froid (bis).

La plupart des personnes disséminés dans toute la salle se rapproche de l'artiste. On entendra, entre autre, des titres diffusés sur Néo : Back to 5 et Waiting for the sun. Jean-Phi reprend le contrôle des platines pour un deuxième set d'une demie heure. Radio Néo a décidé de mettre en avant la scène belge lors de ce dernier COP, et reçoit un deuxième groupe emblématique de la génération rock belge : Puggy.

Après un premier album « Dubois died today », Puggy revient à Paris pour promouvoir la future sortie de son prochain album, prévue aux alentours de février. Le public se fait plus dense en s'approchant de la scène. Allant de « I do » à « How I needed You » en passant par « Simple dreams », c'est un set terriblement rock et efficace que nous délivre le groupe. Tout le monde en redemande, et ils feront un rappel à la demande générale.
 Les appaludissement n'en finissent plus, dans l'espoir sans doute, de revoir le groupe une nouvelle fois sur scène.Jean-Phi est à nouveau devant ses platines et une vague humaine s'abat dans plusieurs directions : le bar, la terrasse et les toilettes. L'ambiance est déjà plus chaude, la température monte tout doucement.

Pour clore cette 37e édition des concerts outrageusement publics de Radio Néo, c'est au tour du groupe qui a explosé en Belgique ces dernières années. C'est au tour du groupe à l'origine de la chanson « I don't want to have sex with you ».

Il est bien sûr question de Soldout. Soldout a littéralement enflammé le Glaz'art avec son électro rock. Composé de Charlotte et de David, le duo a montré ce soir là, que la scène belge électro était très prometteuse. Ca saute, ça hurle, ça crie, ça chante, le succès est au rendez-vous, il suffit juste de regarder le public. On peut largement en déduire que la soirée fut un succès. Tout ceux qui se sont déplacés jeudi dernier, peuvent en témoigner. Radio néo, la France et la Belgique, c'est en quelque sorte une belle histoire d'amour, vous ne trouvez pas ?
Laura
Crédits Photos : Laura Aupiais



Voici un reportage réalisé au cours de la soirée, ambiance, ambiance. Bonne écoute !





Crédits photos : Laura Aupiais

Océane Rose Marie, la lesbienne (pas trop) invisible

samedi 9 janvier 2010 23:26:00


Jeudi 10 décembre à 20h, je suis allée voir le one woman show d'Océane Rose Marie, « La lesbienne invisible » au théâtre les Feux de la Rampe. Une lesbienne, pourtant pas si invisible que ça...Puisque depuis quelques années déjà, Océane Rose Marie a deux albums à son actif (Don Juan, Je ne suis pas celle) et elle arpente les salles de concert sous le nom d'Oshen. Ceci dit, même si elle pousse la chansonnette dans son spectacle, ce dernier se révèle être humoristique, juste et sincère. ORM (Océane Rose Marie) revient sur les clichés qui mènent la vie dure aux lesbiennes sur le fait que « les gens ont un mal fou à comprendre qu'on peut (à la fois) aimer mettre des jupes à fleurs et des doigts à une fille ». C'est dans une salle plongée totalement dans l'obscurité qu'elle déclara cette phrase criante de vérité. Phrase qui explique à elle seule, le nom du spectacle « La lesbienne invisible ».

Voilà, ORM n'y va pas par quatre chemins. Et tout au long du spectacle, vous assisterez  aussi (plus ou moins) à la construction de son identité lesbienne, en passant par tous les âges clefs. Tout y passe. Les années Pulp (j'ai pas trop rigolé à ce moment là, j'suis jamais allée au Pulp donc bon...), les hétéros curieuses, les lesbiennes refoulées, et pleins d'autres trucs que j'ai oublié entre temps.

C'était chouette, c'était bien, c'était drôle, c'était vrai. A voir absolument. Je pense ne pas me tromper en disant que ce soir là, il y avait un chroniqueur cinéma de la matinale sur Canal +. Consécration.
Océane Rose Marie n'a pas d'amis et pas de famille, vous pouvez donc voir son spectacle  (encore et encore) à partir du 14 janvier jusqu'au 27 février au moins. Pour réserver vos places, c'est ici.
Océane Rose Marie, La lesbienne Invisible : 14/20


Mademoise-L