Mademoise-L

Mademoise-l.blogspot.com ferme ses portes. Mais pour revenir sous un nouveau format. 

En juin dernier est sorti le dernier né d’Eminem. Intitulé « Recovery », ce dernier opus se veut être une sorte de nouveau départ pour le rappeur américain. Initialement « Recovery » devait s’appeler « Relapse 2 » ; qu’on pourrait traduire respectivement par « Rétablissement » et « Rechute 2 ».

Marshall Brice Mathers III aka Eminem nous a toujours habitué a sortir près de dix-sept morceaux sur chacun de ses disques. Il ne déroge pas à ses habitudes.

Malheureusement, cela pèse sur la qualité de cet album qui cause un déséquilibre flagrant. On zappe « Seduction » et « No love » malgré la collaboration de Lil’ Wayne et du sample de « What is Love » de Haddaway sur cette dernière. On passe aussi tous les morceaux où Eminem s’essaye au chant, même partiellement : « Cold wind blow », « You’re never over » et « Not afraid ». Et on oublie aussi  « Space bound » et son refrain pop mal assumé puis « WTP » pour son côté sans saveurs et plat...

Madjo - Le Nid des 100 Soucis 

"Electric Family" de Silvouplay est certainement le meilleur moyen d'animer les repas de famille le dimanche midi. Y'a moyen que mamie y trouve son compte également. Puisque Silvouplay est un duo dont on va entendre parler sur les dancefloors du monde entier. Et mamie pourra transformer son salon en boite de nuit.

Après un premier album "Break down to build up" passé inaperçu, le dernier opus "Electric Family" qui sortira le 4 octobre prochain, se révèle être, sans doute, l'un des meilleurs albums de cette rentrée...

Poursuivons avec les caractéristiques du moustique :

- Je n'ai jamais vu un moustique agir en plein jour. C'est toujours la nuit qu'ils viennent t'emmerder - ou alors dans le métro, car il n'a pas de lumière du jour.
- Ils se nourrissent de sang humain ou animal
- L'eau bénite peu les tuer. Il suffit de les noyer dedans. Et ils ne font pas long feu avec le chandelier en argent de Mamie par exemple.
- On peut les tuer avec un pieu dans le coeur. Faut juste savoir bien viser. Une chaussure, et un journal peuvent être suffisant également pour éradiquer cet indésirable.


Comme on peut le constater le moustique possèdent toutes les caractéristiques du mythe du vampire. Donc non, le vampire ne se transforme pas en chauve-souris mais bel et bien en moustique. CQFD.

Outre-manche, la pop du trio londonien menée par la chanteuse Tigs fait sensation. Espérons qu'ils reçoivent le même accueil en France. Car à l'écoute de "Unicorn", le premier album de Chew Lips, le trio se révèle digne de succéder aux La Roux, The XX et consort.

Chew Lips s'est formé en 2008 par l'heureux hasard des rencontres entre Will, James et Tigs. Et tout s'est très vite enchaîné. Le premier single ("Solo") sort en janvier 2009,  le second ("Salt Air") suivra sept mois plus tard sur le label branché Kitsuné. Et deux autres singles plus tard, l'album "Unicorn" voit le jour.

 Sous la direction de David Kasten à qui l'on doit l'excellent "Two Suns" de Bat For Lashes, le trio repart de zéro.  Pour preuve, la plupart des singles ne figurent pas sur cet opus. L'influence des sonorités des années 80 est plus marquée et plus assumée sur "Unicorn" que sur "Solo" et "Salt Air".

"Unicorn", c'est un peu plusieurs voyages qui s'entremêlent. C'est un peu comme la brise d'un été qui vous caresse. Et à travers les onze titres que propose l'album, Chew Lips vogue entre pop douce et  légèrement mélancolique et des balades où la voix de Tigs prend toute son ampleur.  De "Eight" à "Play Together" en passant par "Slick", Chew Lips livre plusieurs palettes d'émotions et de songes grâce à des mélodies soignées et travaillées.

L'humeur se charge d'une douceur nostalgique à l'écoute de "Too much talking". L'ambiance change trois minutes et cinquante-et-une seconde plus tard avec "Toro". Des rythmes plus disco se font entendre. "Two years" suit et appellent les corps à se détendre.

L'humeur, l'ambiance, et le paysage devant vos yeux se change encore une fois. Après une douce accalmie le périple repart vers de nouveaux souvenirs car "Seven" retentit. Le battement du cœur s'accélère, le pied se mouve en rythme et les doigts palpitent pour ensuite ralentir quand sonne "Two Hands". Deux mains vous entourent alors pour vous balancer dans un autre songe de votre imaginaire. "Gold Key" quant à lui poursuit le doux rêve sur lequel vous nagez depuis le premier titre de cet opus.

Warpaint